C'est le chevauchée des vaches qui rient .... Mélomanes averties, nous sommes passées du chant à l’orchestre, de la musique en herbe à la musique de chambre. Pour nous les quatre saisons constituent une source d’inspiration au même titre que la montagne quand elle verdit. Broute-en-train, notre registre s’intéresse autant à l’opéra-bouffe qu’aux sonates romantiques au clair de lune. Cantates, oratorios ou symphonies, joug contre joug, nos dons naturels et nos grandes oreilles (quand bien même la corne m’use) nous inclinent à explorer tous les livrets, y compris les traités de savoir-fifre. Un dernier point de bétail : génisse oblige, notre mélancolie pensive nous incite à ruminer sur les ouvertures de bêtes aux veines. Et pour flatter vos cinq sens, c’est à votre portée, oubliez le bêle canto, écoutez le bel hautbois dormant. Et si notre andante cordial nous fait faire le gros do, c’est pour meuh vous faire apprécier cette symphonie pastorale. Jean Maurice Gouédard